La Havane, 11 décembre (RHC).- Le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, a qualifié de brillant et de courageux le discours prononcé le 6 décembre par le président du Venezuela, quelques minutes après la diffusion des résultats des élections législatives.

Dans une lettre envoyée à Nicolás Maduro, Fidel Castro s'est joint à ceux qui ont félicité le chef de l'État de ce pays sud-américain pour l'allocution de dimanche dernier sur les résultats adverses de la gauche vénézuélienne aux élections législatives.

« Les millions d'enfants et de jeunes qui fréquentent la plus grande et la plus moderne chaîne d'écoles publiques dans le monde sont ceux du Venezuela » a relevé le guide révolutionnaire cubain dans la lettre dans laquelle il a mis en exergue la qualité du réseau de centres de santé à la disposition du peuple vénézuélien.

Dans une autre partie de sa lettre au président du Venezuela, Fidel Castro a relevé que la vie humaine sur la Terre ne pourra être préservée qu'avec la paix pour tous les peuples et avec le droit de transformer en propriété commune les ressources naturelles de la planète ainsi que les sciences et les technologies créées en faveur de tous ses habitants ».

« La sécurité n'existe plus aujourd'hui pour personne » a souligné le leader historique de la Révolution Cubaine qui a rappelé que 9 pays possèdent des armes nucléaires dont un, les États-Unis, est responsable de la mort de centaines de milliers de personnes lors des bombardement contre les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki.

Fidel Castro a rappelé que la Chine et la Russie connaissent mieux que les États-Unis les problèmes du monde car, -a-t-il indiqué, elles ont dû supporter les guerres terribles que leur a imposées l'égoïsme aveugle du fascisme.

« Je n'ai pas le moindre doute du fait qu'en raison de leur tradition historique et de leur propre expérience révolutionnaire, elles feront le maximum d'effort pour éviter une guerre et contribuer au développement pacifique du Venezuela, de l'Amérique Latine, de l'Asie et de l'Afrique » -a-t-il relevé dans sa lettre en mentionnant la responsabilité de ces deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU.