Le régime sioniste d'Israël maintient la pratique consistant à arrêter sans causes réelles des centaines d'enfants et d'adolescents palestiniens dont beaucoup sont victimes de traitements cruels au cours de leur détention et sont obligés à signer des déclarations pour des délits qu'ils n'ont pas commis.

La Société de prisonniers palestiniens a signalé, à l'occasion de la célébration hier de la Journée Internationale pour les Droits de l'Enfant, que depuis janvier jusqu'à la fin-octobre de cette année, 908 mineurs palestiniens ont été arrêtés et que 270 d'entre eux sont toujours dans des prisons israéliennes.

Dans bien des cas, l'arrestation est faite au domicile du mineur, à l'aube et par des agents armés jusqu'aux dents comme s'il s'agissait de délinquants redoutables.

En général on leur refuse le droit d'être visités par leurs proches et d'avoir l'aide d'un avocat. Ils manquent aussi d'attention médicale en cas de besoin et fréquemment ils sont battus , insultés ou menacés pour qu'ils acceptent les charges inexistentes contre eux.

En 2015, le gouvernement israélien a promulgué plusieurs lois spécifiques contre les mineurs palestiniens en vertu desquelles, il peut arrêter, juger et condamner à des peines allant jusqu'à la perpétuité ceux ayant 14 ans révolus.

Les juges prennent en considération l'âge du mineur quand il est jugé et pas celui qu'il avait quand les faits présumés qui lui sont imputés se sont produits.

L'organisation Military Court Watch a révélé que 64% des enfants palestiniens arrêtés par les appareils de sécurité sionistes sont victimes de mauvais traitements, battus, forcés à maintenir des positions douloureuses et obligés à signer des documents en hébreu, langue qu'ils ne parlent pas en général.

Presque dans tous les cas, immédiatement après l'arrestation on leur bande les yeux, attaqués verbalement , menacés et on leur refuse leurs droits essentiels, a dénoncé cette organisation.

La situation s'est aggravée à partir d'octobre 2015 à l'occasion du début de la Troisième Intifada, un affrontement inégal dans lequel l'une des parties, les Palestiniens, utilisent des bâtons et des pierres, les seules armes à leur portée, et l'autre partie,les Israéliens, ont recours à des armements modernes, à l'aviation et aux missiles de pointe.

Dans cette situation, pour un enfant ou un adolescent palestinien il est très dangereux de circuler dans la rue avec une pierre à la main car même s'il l'utilise pour jouer, cela peut être la cause d'une arrestation administrative s'il trouve sur son chemin des soldats israéliens. S'il a en sa possession un objet pouvant être considéré comme une arme blanche, sa vie court un danger imminent.

Tout cela n'est pas du tout le fruit du hasard. Les sionistes savent qu'ils sont en train d'éliminer systématiquement la graine du peuple palestinien tout comme l'ont fait les militaire guatémaltèques écervelés, entraînés d'ailleurs par Israël, qui considéraient que c'était plus facile de tuer les guérilleros quand ils étaient encore dans le ventre de leurs mères.