Le président des États-Unis, Donald Trump, prétend qu'il travaille d'arrache-pied pour obtenir sa réélection aux élections de 2020, mais plusieurs de ses actes en matière de politique intérieure et extérieure sembler aller clairement dans le sens opposé à ses désirs et ils lui dressent des obstacles au lieu de lui déblayer la voie.

C'est ce qui est arrivé avec les pressions exercées sur son proche allié, Benjamin Netanyahu, premier ministre d'Israël, afin de l'amener à interdire l'entrée en territoire israélien des deux congressistes étasuniennes Ilhan Omar, du Minnesotta et Rashida Tlaib, du Michigan.

Il s'agit des deux premières femmes musulmanes à arriver à la Chambre des Représentants et elles appartiennent toutes les deux au Parti Démocrate. De plus, Rashida Tlaib est d'origine palestinienne et elle a une grand-mère qui habite en Cisjordanie où elle entendait lui rendre visite.

Pour arriver en territoire palestinien, c'est-à-dire, en Cisjordanie ou à la Bande de Gaza, il faut d'abord entrer en Israël et c'est peut être le seul cas dans lequel pour visiter un pays, on doit demander le visa à un autre.

Le refus de Tel Aviv a éveillé une grande indignation, surtout aux États-Unis, car Trump a lui même annoncé que le refus avait été dû à une pétition explicite qu'il avait faite au gouvernement sioniste.

Il n'a pas pris en considération, il l'a peut-être oublié, et aucun de ses assesseurs n'a daigné le lui rappeler,que la communauté juive nord-américaine vote démocrate.

La plus importante organisation juive de Washington, le Comité des Questions Publiques Étasuniennes-Israéliennes, AIPAC de son sigle en anglais, a qualifié la mesure d'erreur et le Congrès Juif Étasunien a signalé que la coût politique de cette interdiction est plus élevé que le fait d'avoir permis la visite.

Pour sa part, le quotidien The New York Times s'est demandé : de quoi Trump et Netanjahu ont-ils peur ? Et il a ajouté que le fait d'interdire ce voyage avait été un signe de faiblesse.

Le chef de la Maison-Blanche a également été ébranlé par la chute dans les bourses il y a quelques jours et par les pronostics d'une période de récession à cause de la contraction des économies de l'Allemagne et de la Grande Bretagne et des difficultés industrielles en Chine.

Bien que la taux de chômage soit bas aux États-Unis et la consommation élevée, ils pourraient difficilement échapper aux effets d'une crise internationale que plusieurs experts attribuent à la conduite erratique de Trump depuis son arrivée à la Maison-Blanche.

L'ancien secrétaire au travail, Robert Reich, a déclaré à la presse que le président ignore non seulement les détails mais qu'il ment aussi sur ceux qu'il connaît.

Pour sa part le Wall Street Journal, allié de ce gouvernement, a conseillé à Trump d'arrêter de proférer des menaces sur twitter et d'entreprendre des négociations sérieuses et il lui a rappelé qu'aucun président ayant gouverné en période récession durant ces deux dernières années de mandat n'a été réélu.

Il manque un peu plus d'un an pour les élections, mais, parmi les mensonges qu'il dit et ses politiques erronées, Trump est en train de paver lui-même son chemin vers l'enfer.