Par María Josefina Arce

La récente ouverture à La Havane, du Bureau de Promexico, une entité chargée de la promotion du commerce et des investissements, vient confirmer l'intérêt de Cuba et du Mexique pour continuer à dynamiser leurs relations dans tous les domaines.

Le Directeur Général de PROMEXICO, Francisco González et une vaste représentation de plus de 40 entreprises de divers secteurs, dont le tourisme, l'industrie chimique, les engrais et les aliments se sont rendus à La Havane à cette fin.

Dans ce contexte, un accord de coopération a été signé entre cette institution mexicaine et le Centre de Promotion des Exportations de Cuba pour encourager les échanges commerciaux entre des entreprises de nos deux pays.

Les hommes d'affaire ont participé à un Séminaire et à une Ronde d'affaires qui leur a permis de connaître les opportunités d'échange qui s'ouvrent à partir de l'approbation de la nouvelle loi sur les investissements étrangers et de la création de la Zone Spéciale de Développement du Mariel.

Le Mexique aspire à avoir une forte présence dans cette zone, étant donné que le port du Mariel et le parc technologique et industriel qui y sera construit sont appelés à devenir une plaque tournante pour de nombreux marchés, un point névralgique du commerce dans la zone.

C'est ainsi que les chefs d'entreprise mexicains se sont rendus dans l'Ouest pour connaître de près le moderne mégaport, dont la première phase a été inaugurée en janvier de cette année, durant le Second Sommet de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens qui a eu pour siège La Havane.

Durant sa participation à ce sommet de la CELAC, le président mexicain, Enrique Peña Nieto, s'est réuni avec son homologue cubain, Raúl Castro. Cette rencontre a sans doute donné un élan aux liens économiques bilatéraux.

Les échanges fluides qui ont eu lieu cette semaine s'inscrivent dans cet intérêt des autorités des deux pays pour renforcer et diversifier les liens.

Le Mexique a exprimé son appui aux transformations socio-économiques profondes qui ont lieu actuellement dans notre pays, dans le but d'avancer vers un socialisme prospère et durable.

C'est pour cela qu'il cherche à « élargir » ses affaires avec Cuba dans les secteurs de l'énergie, des aliments et du tourisme, entre autres.

Les relations commerciales entre Cuba et le Mexique, deux pays unis par l'histoire, par une amitié très étroite entre nos deux peuples et qui sont très proches du point de vue géographique, entrent ainsi dans une nouvelle phase.