Par Guillermo Alvarado

Marcelo Ebrard, secrétaire aux Affaires Étrangères du Mexique, a récemment qualifié la gestion de l’avocat uruguayen Luis Almagro de la pire de toute l’histoire de l’Organisation des États Américains, OEA, une entité au service des intérêts hégémoniques des États-Unis.  

Ainsi, il l’a fait savoir à Almagro plusieurs fois. Il a ajouté que celui-ci « a l’habitude d’agir d’une façon réitérée sans consulter les états membres, comme s’il était autonome, ou indépendant ».

Les relations entre le Mexique et le « ministère des colonies de Washington » comme on appelle l’OEA sont très tendues depuis le rôle qu’il a joué lors des élections présidentielles en Bolivie de 2019 et plus tard lors du coup d’État contre Evo Morales.

Le rapport plein de mensonges et d’inexactitudes, diffusé par le chef des observateurs de l’OEA pendant les élections en Bolivie, a été l’excuse pour faire démissionner le gouvernant légitime, Evo Morales, dont la vie a été en grave danger.

Le Mexique a envoyé un avion pour le sauver et lui a donné refuge temporaire à lui et d’autres membres de son administration, dont Luis Arce, l’actuel président de la nation sud-américaine.

Almagro a également été très critiqué par la défense publique qu’il a faite de la présidente de facto Jeanine Añes, qui a été arrêtée en raison de plusieurs crimes commis pendant son gouvernement de facto.

Il y a quelques jours, avec une intention tordue, Almagro a offensé Marcelo Ebrard, lorsqu’il a déclaré depuis la Colombie qu’il désirait qu’aucune autre œuvre qu’il a construite lorsqu’il était le gouverneur de Mexico ne s’écroule, se référant à l’effondrement d’une partie du métro construite à cette époque-là.

Soudain, les pays membres de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, Traité de commerce des Peuples, ont condamné cette attaque verbale honteuse et ont précisé que c’est un patron inacceptable et habituel de son comportement imprudent envers des pays sélectionnés.

Le ministre des Affaires Étrangères de l’Argentine, Felipe Solá, a déclaré que l’attaque de Luis Almagro contre Marcelo Ebrard, démontre non seulement son manque de capacité pour réussir à un consensus entre les pays, mais aussi son manque de responsabilité institutionnelle.

Par ailleurs à Mexico, Citllali Hernández, secrétaire générale du Mouvement de Régénération Nationale, MORENA, a déclaré que le fait d’attaquer Ebrad était une méchanceté digne d’un personnage sinistre, qui a porté atteinte aux démocraties des peuples qui défendent leur souveraineté.

Sans doute, il s’agit du pire dirigeant de la pire entité qui ait jamais existé sur notre continent.