Le gouvernement de la plus grande des Antilles a rapidement et vigoureusement dénoncé l'attaque, commise, selon les preuves vidéo de sécurité, par un individu portant deux cocktails Molotov qui auraient pu provoquer un incident majeur.
Comme chacun sait, les conventions internationales obligent les pays hôtes à assurer la protection des ambassades et autres missions étrangères.
Les Cubains ne peuvent pas oublier qu'en 2020, un autre attentat terroriste contre leur ambassade à Washington a semé la consternation et provoqué la ferme condamnation du gouvernement cubain.
Il y a trois ans, un individu, identifié par la suite, a tiré 32 coups de fusil d'assaut sur le bâtiment, un acte que les États-Unis ont refusé de qualifier de terroriste.
On espérait que l'auteur de ces violences aurait été traduit en justice après cette période, mais cela n'a pas été le cas.
Il faut espérer que l'enquête sur le nouvel attentat contre l'ambassade de Cuba ne sera pas retardée.
Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré qu'une enquête était en cours et, selon la presse, a qualifié d'inacceptables les "attaques et menaces contre des installations diplomatiques".
Ce qui est certain, c'est que l'impunité dont jouissent les auteurs d'actions violentes les encourage, ainsi que d'autres, à poursuivre sur la voie du crime, en violation des lois et des conventions du monde civilisé.
Cuba a subi et dénoncé au moins 581 actes de terrorisme d'État contre ses représentations diplomatiques depuis le triomphe de la révolution.
La haine promue par l'oratoire officiel de Washington et exacerbée par l'extrême droite des émigrés d'origine cubaine, principalement basés en Floride, crée une atmosphère propice aux attentats.
Tout cela se passe aux États-Unis, qui placent unilatéralement Cuba sur la liste des pays qui, selon eux, soutiennent le terrorisme.
Les Américains solidaires de l'île la plus grandes Antilles, qui se sont rassemblés pour dénoncer la récente attaque contre l'ambassade, ont également demandé à leur gouvernement de retirer Cuba de cette liste illégitime.