Au sommet des Amériques qui se tiendra cette semaine au Panama, les femmes cubaines auront l'occasion de parler des avantages dont elles profitent.
Dans notre pays cet important secteur de la population représente un peu plus de la moitié des habitants: 5 millions 620 mille 345, selon les statistiques officielles.
Grâce aux programmes de santé et d'attention spécialisée, l'espérance de vie des femmes a considérablement augmenté , de 71,8 ans dans la période 1969-1971 à 80,4 ans à l'heure actuelle.
Mais il ne s'agit pas seulement de rallonger la durée de la vie des femmes, mais plutôt de la remplir de sens, moyennant leur insertion professionnelle dans tous les domaines du travail, en leur offrant des opportunités d'étude et de développement, de même que des possibilités de prendre des décisions à tous les niveaux.
Les femmes représentent, 48,86 % des députés du Parlement cubain, 41,9 % des membres du Conseil d'État et 66 % des Présidents des Assemblées Provinciales du Pouvoir Populaire.
Par ailleurs, au cours de 20 ans, de 1995 à l'actualité, le taux de chômage dans le secteur féminin a diminué de 13 à 3,5 %, comme l'a récemment signalé la Commission de l'ONU sur la condition juridique et sociale de la femme.
Les femmes cubaines sont présentes dans tous les domaines professionnels, même dans les plus spécialisés et dans beaucoup de cas, elles y occupent des postes de dirigeantes.
Bien sûr, tout cela n'a pas été un cadeau fait aux femmes comme symbole de générosité, mais plutôt le fruit de leur dévouement et des efforts qu'elles ont réalisés durant toutes les luttes livrées à Cuba pour parvenir à une société plus juste et plus humaine.
Il existe un lien historique entre la vie des femmes cubaines comme Mariana Grajales qui a participé à la première guerre d'indépendance de Cuba contre l'Espagne et celle de Vilma Espín, Teté Puebla o Celia Sánchez qui ont combattu dans la Sierra Maestra pour la définitive libération de notre pays.
Cuba a été marquée de l'empreinte des femmes comme Mariana Nava, qui a exercé la médecine dans l'est du pays entre le XVI et le XVII e siècle, Gertrudis Gómez de Avellaneda, qui a été proposée au XIX e siècle, membre de la Académie Royale Espagnole, mais cette proposition a été rejetée car il s'agissait d'une femme et María Caridad Colón, première Latino-américaine qui a remporté une médaille olympique.
Les voix des Cubaines résonneront, donc, dans tous les forums du Sommet, dans celui de la société civile, dans celui du patronat, dans celui des jeunes, car il n'existe pas un domaine de la vie où elles soient absentes, ce qui constitue un exemple à souligner et un défis à relever par tous les participants à cette rencontre.
