Par María Josefina Arce

À son arrivée en Équateur, le pape François a trouvé un pays qui travaille pour le bien-être de ses citoyens, surtout des couches les plus humbles, ce qui est l'un des piliers de la pensée du Souverain Pontife.

Il s'agit de la première visite d'un pape dans ce pays andin ces 30 dernières années. Malgré les tentatives des dernières semaines de l'oligarchie et l'opposition pour présenter un pays plongé dans le désordre et le chaos, c'est une ambiance de joie et de fête qui règne en Équateur.

Le pape a déclaré en Équateur qu'il faut accorder une attention spéciale à nos frères les plus fragiles et aux minorités les plus vulnérables, une dette dont l'Amérique Latine doit s'acquitter encore. Il a souligné que le gouvernement du président Rafael Correa pourra compter toujours sur l'engagement et la coopération de l'Église pour servir ce peuple équatorien qui s'est mis debout avec dignité.

Une chose est certaine: Depuis 2007 le visage de l'Équateur s'est transformé. Un pays qui était politiquement et économiquement instable, peut montrer à l'heure actuelle, des acquis notables qui s'adaptent totalement aux idées de justice sociale prônées par le chef de l'Église catholique.

À plusieurs reprises le président Correa a tenu des propos qui coïncident avec la pensée du pape. Il a signalé que mettre en déroute la pauvreté doit être le principal défi moral a relever pas seulement pour son pays mais pour tous les pays de la région et du monde entier.

La lutte contre ce fléau a été l'un des buts principaux du gouvernement du président Correa.

À l'heure actuelle, selon des données fournies par la CEPAL, la Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, l'Équateur se trouve parmi les 3 pays latino-américains où la pauvreté s'est le plus réduite.

La croissance économique et la réduction des inégalités ont rendu possible de réduire le taux de pauvreté de 15%.

Les spécialistes signalent que l'Équateur est à l'heure actuelle l'un des pays de la région ayant une congruence totale entre l'image de progrès et la satisfaction des habitants, grâce aux programmes sociaux mis en pratique par les autorités au bénéfice de toute la société, notamment des plus humbles.

Un autre défi que se sont fixées de relever les autorités équatoriennes est l'éradication de la pauvreté en 2017, un but que le monde s'est fixé de matérialiser pour 2030.

Dans sa plus récente encyclique, le Chef de l'Église catholique, s'est prononcé pour la protection et la sauvegarde de l'environnement, aspect qui est au centre aussi de la politique de la Révolution citoyenne menée par le président Correa.

Le pape François a lancé un appel en Équateur au dialogue et à la participation sans exclusion, de telle sorte que les progrès faits en matière de développement puissent être consolidés et garantissent un meilleur avenir pour tous.

Encore une coïncidence avec la politique du gouvernement équatorien qui face aux actions violentes orchestrées par la droite a tendu sa main, a exhorté à laisser de coté les pierres et les bâtons pour rejoindre un dialogue national dont le principal but est de permettre de continuer à avancer sur un chemin de paix et de bien être pour tous.

Le pape François a trouvé une nation qui se fait remarquer au niveau international pour son travail sérieux, responsable de ses autorités, axé sur le social. Ces autorités sont prêtes à s'acquitter de cette vieille dette à laquelle faisait référence le Souverain Pontife envers les couches les plus défavorisées de la population, toujours oubliées et laissées pour compte par les gouvernements précédents à tendance néolibérale.