Par María Josefina Arce.
Cuba n'échappe pas aux dangers qui menacent la diversité biologique dans le monde. Les autorités signalent parmi les principaux problèmes environnementaux du pays, l'extinction d'espèces, de même que la fragmentation et l'isolement des écosystèmes.
C'est pourquoi à la fin de cette année un projet international pour la conservation et la gestion intégrée des bassins et des zones côtières sera lancé.
Les chercheurs indiquent que le territoire cubain occupé par des bassins hydrographiques superficiels est de 81 038 km carrés. Plus de 26 000 km carrés sont considérées comme des régions sans réseau fluvial défini, dont des marécages et d'autres.
Compte tenu de l'importance de ces ressources non seulement pour l'être humain, mais aussi pour les animaux et les plantes, toute une série d'actions visant à protéger la biodiversité dans ces zones ont été réalisées.
Le projet, soutenu par le Fonds pour l'Environnement Mondial, par le biais de l'Unité de Coordination régionale pour les Caraïbes, appartenant au programme des Nations Unies pour l'environnement, s'ajoute aux efforts consentis par les autorités pour préserver la diversité biologique de Cuba.
En plus, ce projet cherche à protéger de l'action nuisible de l'homme et des effets du changement climatique, 4 bassins hydrographiques: les fleuves Guanabo, Arimao, Agabama et San Juan et leurs environs.
Les experts considèrent que l'initiative s'avère complexe car il s'agit de zones productives.
Les communautés qui se trouvent dans ces zones bénéficieront de ce projet, étant donné que les actions d'assainissement profiteront à une meilleure qualité de vie de leurs habitants.
Sans aucun doute, il s'agit d'un programme ambitieux dont l'objectif est par ailleurs de parvenir à la consolidation du Système National de zones protégées et à l'interconnexion de la structure politique, juridique et sociale pour conduire à l'emploi efficace des sols et à la protection des zones côtières vulnérables des phénomènes météorologiques.
En outre, l'on vise à augmenter le nombre de paysans travaillant la terre de manière écologique, à enrichir la superficie forestière autochtone près des bassins hydrographiques et à diminuer la dégradation des récifs de corail.
Donc, pour notre pays la gestion des bassins hydrographiques est une question prioritaire. Mais Cuba va au-delà de l'adoption de toutes ces mesures: elle fait prendre conscience à la population de l'importance de ces ressources pour la vie.
