La Havane, 21 juillet (RHC) L’athlétisme et la natation sont considérés comme les "vedettes" des jeux olympiques. Ce sont les deux disciplines dans lesquelles le plus de prix sont distribués et la possibilité de battre des records les rend doublement attrayantes.

‘A cause de l’ampleur que les deux disciplines atteignent que leurs calendriers pour leurs leaders sont établis de manière à ne pas coïncider et ainsi il est garanti de "répartir" entre elles le plus d’attention possible.

Le concours d’athlétisme est particulièrement intéressant, après qu’au cours des derniers mois de nombreux records du monde ont été établis dont certains semblaient vraiment des rêves, et qui ont par la duite été de nouveau battus avec une facilité impressionnante.

Les actions sur le terrain et sur la piste commenceront au stade olympique le 30 et ce sont plusieurs épreuves qui suscitent désormais de grandes attentes pour la possibilité de voir leurs records chuter... Bien qu’il soit clair que tout n’est qu’une supposition, basée sur les performances de la saison, et surtout sur les derniers mois.

Les plus belles performances du triple saut féminin, du 400 mètres haies et du lancer de la balle pour hommes, à côté des longues distances comme 5 mille et 10 mille mètres de l’un et l’autre sexe, semblent les plus chancelantes dans le panorama actuel.

Depuis un certain temps, la vénézuélienne Yulimar Rojas réussit à dépasser les 15 mètres à sa guise et depuis le 21 février 2020, elle est la recordwoman du monde sous toit avec 15,43 mètres.

Le record olympique appartient à la camerounaise Francoise Mbango Etone depuis Beijing 2008 et sa performance est de 15.39 mètres, tandis que celui du monde est détenu par l’ukrainienne Inessa Kravets avec 15.50 mètres.

Pendant ce temps, sur les 400 mètres haies, le Norvégien Karsten Warholm a renforcé son auréole surnaturelle quand, le 1er juillet dernier, il a arrêté les chronomètres en 46.70 secondes et battu par huit centièmes le record du monde que l’Américain Kevin Young avait établi précisément aux Jeux Olympiques de Barcelone 1992.

Il est clair que ce n’est pas tous les jours que l’on obtient des rendements aussi surprenants, mais Warholm est l’un de ceux qu’il faut mentionner sans hésiter quand on parle de possibles records.

Le baliste américain Ryan Crouser est un autre de ceux qui semblent avoir plus facilement l’occasion d’impressionner, si nous regardons ses résultats, surtout au cours des deux dernières années. Dans cet espace de temps, il est devenu un recordman du monde en stade couvert et en plein air, dans cette dernière modalité avec 23.37 mètres en juin dernier.

Au lancement du poids, Crouser a à son actif 133 lancers par-dessus 22 mètres, et il n’ aura pas de "problèmes" pour battre le record olympique, car il lui appartient, de fait qu’il a gagné à Rio de Janeiro 2016 avec 22.52 mètres, très, très difficile à égaler..

Les 5000 et 10000 mètres sont le patrimoine de l’Afrique. En ce moment, l’Éthiopien Letesenbet Gidey et l’Ougandais Joshua Cheptegei détiennent des records de la planète de 2020, et je ne serais pas surpris de les voir entrer dans la ligne d’arrivée de Tokyo avec de nouveaux records.

Enfin, une place spéciale est réservée au phénomène du moment, le suédois Armand Duplantis. C’est un autre qui joue à sa guise avec la perche et a porté à 6.19 mètres le record du monde en février 2020, c’est pourquoi on ne serait pas étonné de le voir battre le record olympique de 6.03 mètres qu’a établi à Rio l’hôte Thiago Braz.