Tokyo, 26 juillet (RHC) La natation cubaine a pris congé aujourd’hui des compétitions des 32emes Jeux Olympiques avec les huitièmes places d’Elisbet Gámez et de Luis Vega dans leurs respectives éliminatoires des 200 mètres libre et papillon.

Il n’était pas prévu de faire des progrès en demi-finale compte tenu du niveau très élevé de la compétition , mais une fenêtre était restée ouverte pour essayer d’améliorer les temps personnels.

Cet objectif n’a pas non plus pu être atteint et le mérite a donc été de participer à nouveau au plus grand événement de la natation universelle, où seuls les "étoiles" réussissent à se qualifier pour les finales et à décrocher des médailles.

À l’écrasant Centre aquatique de Tokyo, inauguré au début de 2020, Elisbet Gámez a arrêté les chronomètres en 2:00.56 centièmes, en dessous de sa marque personnelle de 1:58.55. L’épreuve est dominée par l’Australienne Ariarne Titmus avec 1:55.88.

Le meilleur temps de tous les Heats appartient à l’Américaine Kathleen Ledecky avec 1:55.28. Le record du monde est aux mains de l’Italienne Federica Pellegrini (1:52.98) depuis 2009, à l’ère du polyuréthane, tandis que le record olympique appartient à l’Américaine Allison Schmitt (1:53.61) depuis Londres 2012.

Au fait, elles se sont toutes les deux mouillées aujourd’hui dans la piscine de Tokyo et ont marqué des temps de 1.57.33 et 1.57.10, dans cet ordre.

Quant à Vega il faut souligner qu’il a été proche de sa limite dans les 200 papillons (1:58.58 minutes), car il a arrêté les chronomètres à 1:59.00.

Cette performance ne lui a pas permis de s’imposer dans une compétition dominée par le Norvégien Tomoe Hvas avec 1:56.30 minutes.

Le hors-série hongrois Kristof Milak a apporté le point le plus élevé de la compétition avec un 1:53.58 qui annonce non seulement la rupture imminente du record olympique détenu par Michael Phelps (1:52.03, Beijing 2008), mais pourrait ébranler son propre record du monde établi en 1:50.73 en juillet 2019.