Río de Janeiro, 2 janvier (RHC)- Pedro Florencio, secrétaire d'administration pénitentiaire de l'État de l'Amazonie, au Brésil a fait savoir aujourd'hui qu'au moins une soixantaine de personnes sont mortes dans une mutinerie dans une prison de Manaos, dans le Nord, entre la nuit du dimanche et le matin de ce lundi. 

Le fonctionnaire a expliqué que la mutinerie a été maitrisée et que l'on a réussi à préserver la vie d'otages, aussi bien des fonctionnaires que des prisonniers.

Il a signalé qu'il n'y a pas eu de dégâts matériels importants à l'exception d'une quelconque cellule incendiée et que, pour le moment, il n'y a pas de données sur de possibles évasions.

Pour sa part, le secrétaire à la sécurité publique de l'État, Sergio Fontes a fait savoir que la rébellion a été due à des affrontements entre deux factions criminelles à l'intérieur de la prison : Le premier commando de la capitale, originaire de Sao Paulo et le groupe local « Famille du Nord. 

« Il s'agit du plus grand massacre commis dans une prison de l'Amazonie » a relevé Sergio Fontes qui a signalé que les groupes de trafiquants de drogue se disputent l'argent et les territoires.

La mutinerie a duré 17 heures dans le complexe pénitencier Anisio Jobim, dans une zone périphérique de Manaos.