Buenos Aires, 21 juillet (RHC)- Au milieu de fortes mesures de sécurité, la ville argentine de Mendoza accueille aujourd'hui 6 présidents, six ministres des Affaires étrangères et des délégués de 11 pays au Sommet semestriel des Chefs d'état du MERCOSUR, le Marché Commun du Sud et de ses états associés sans la présence du Venezuela.
Le président de l'Argentine, Mauricio Macri et ses homologues Michel Temer, du Brésil ; Horacio Cartes, du Paraguay ; Tabaré Vázquez, de l'Uruguay ; Evo Morales, de la Bolivie et Michèle Bachelet, du Chili assistent à la rencontre.
Dans le but de renforcer ce bloc, le thème du Venezuela fera l'objet de débats. Il s'agit d'un membre à part entière de ce mécanisme d'intégration qui a été suspendu l'année dernière sous prétexte qu'il viole le Protocole d'Adhésion.
Hier, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué la décision du gouvernement de ne pas assister au Sommet car il considère que cette rencontre est illégale et qu'elle viole les normes essentielles du Droit International.
Dans le communiqué, les autorités vénézuéliennes ont relevé que ce type de rencontres manque totalement de légalité et viole ouvertement les normes du MERCOSUR au moment où les gouvernements de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay font l'objet d'une plainte vénézuélienne qui invoque le Protocole de Los Olivos pour la Solution des Controverses.
