Bogotá, 6 décembre (RHC/PL)- Le président de la Colombie Juan Manuel Santos a installé la Commission pour l'Éclaircissement de la Vérité, pour la Coexistence et pour la Non-répétition afin de panser des blessures du conflit armé.
« Une société ne peut pas laisser derrière un passé de violence, si elle ne connaît pas et si elle ne reconnaît pas ce qui s'est passé » a affirmé le président colombien au cours de la cérémonie d'installation de cette commission au palais présidentiel de Nariño.
La nouvelle entité fait partie du Système Intégral de Justice, de Réparation et de Non-répétition par lequel l'on cherche à fermer la porte du conflit et à ne pas laisser des blessures ouvertes » , a relevé Juan Manuel Santos.
Il a ajouté que les victimes exigent la vérité et que ce que l'on veut c'est contribuer à faire la lumière sur ce qui s'est passé, aider à la reconnaissance des victimes, à promouvoir la reconnaissance volontaire des responsabilités individuelles et collectives et à impulser la coexistence dans les territoires.
Le président colombien a également signalé que la tâche de cette commission, qui commencera à remplir ses fonctions en mai 2018, « n'est ni ne sera une chasse aux sorcières ni un torrent d'imputations à tort et à travers ».
Le chef d'état colombien a relevé que les activités de la commission et les informations collectées n'auront pas des effets judiciaires.