Caracas, 20 février (EFE, RHC).- Le gouvernement du Venezuela a rejeté les déclarations du président étasunien, Barack Obama, sur la situation dans ce pays. Le Venezuela considère ces déclarations comme «  une nouvelle et grossière ingérence dans les affaires internes de ce pays sud-américain.

Un communiqué du Ministère vénézuélien des Affaires étrangères souligne que ces déclarations sont fondées sur des informations faussées et des rumeurs sans fondement. Le communiqué déplore qu'un pays libre et souverain de l'Amérique latine et des Caraïbes dont les politiques sont le résultat de la volonté populaire exprimée démocratiquement, soit attaqué.

Le communiqué souligne que le gouvernement vénézuélien prendra les actions nécessaires pour empêcher que des agents étasuniens cherchent à semer la violence et la déstabilisation."

Obama avait condamné hier au Mexique la violence au Venezuela et avait demandé au gouvernement de Nicolás Maduro "de donner une réponse aux revendications légitimes de son peuple au lieu de détourner l'attention en expulsant des diplomates étasuniens sous de fausses accusations ».

Le Communiqué du gouvernement vénézuélien signale que les déclarations que les gouvernements indépendants et les peuples du monde attendent des États-Unis sont celles expliquant pour quoi il finance, encourage et défend les dirigeants opposants qui promeuvent la violence au Venezuela.

Le communiqué somme le président Obama d'expliquer de quel droit le Sous secrétaire d'État adjoint Alex Lee a transmis un message de son gouvernement qui tente de poser des conditions et de menacer le gouvernement vénézuélien pour sa décision de porter devant la justice les responsables des actes de violence des derniers jours.