Managua, 1er juin (RHC)- La Conférence Épiscopale, médiatrice et témoin du processus de dialogue au Nicaragua, a suspendu indéfiniment les conversations entre le gouvernement et l'opposition, ce qui provoque l'incertitude car ce mécanisme est considéré comme la seule voie pour le rétablissement de l'ordre et de la paix dans ce pays.

De façon unilatérale, cette organisation religieuse a décidé d'arrêter les conversations à cause des récentes violences dont elle rend responsable des partisans du gouvernement qui ont rejeté de façon réitérée de telles accusations.

Selon le hiérarchie catholique, il n'existe pas actuellement des conditions pour convoquer de nouveau le dialogue des autorités avec les secteurs opposants qui s'obstinent à multiplier les blocages de voies et à renforcer la pression sur le gouvernement de Daniel Ortega.
Le gouvernement du Nicaragua a dénoncé hier dans un communiqué que la situation de violence que vit actuellement le pays est générée par des groupes politiques de l'opposition avec des agendas spécifiques ce qui constitue une conspiration qui viole la Constitution.