Guatemala, 17 novembre (RHC)- Le président de la Bolivie, Evo Morales, a appelé les pays ibéro-américains à respecter l'Accord de Paris sur le changement climatique et il a défendu les migrants expulsés de leurs lieux d'origine.

Au cours du 27e Sommet Ibéro-américain des chefs d'état et de gouvernement, Evo Morales a signalé que le réchauffement global est provoqué par le capitalisme et par le consumérisme promu par les États-Unis qui, eux, se sont retirés de l'accord de Paris, fait qu'il a qualifié de déplorable.

Le chef d'état bolivien a également indiqué que la crise migratoire actuelle est un reflet de l'échec de l'interventionnisme et des effets des guerres et des phénomènes climatiques qui ont obligé plus de 70 millions de personnes à quitter leurs pays d'origine.

Evo Morales a invité les participants au Sommet Ibéro-américain à aborder le thème migratoire depuis la perspective des droits des personnes et de l'intégration des peuples comme il a été décidé au Sommet pour un Monde Sans Murs qui s'est tenu en Bolivie en 2014.