Santiago du Chili, 28 avril (RHC)- À l’occasion du 93e anniversaire de la police militarisée chilienne, les Carabiniers, qui sont la cible de nombreuses accusations pour leur façon brutale de réprimer les protestations sociales, un grand nombre de personnes s’est rassemblé hier sur la Place de la Dignité dans cette capitale pour rejeter les mesures de cette institution armée.  

Les forces spéciales ont rapidement dispersé la manifestation avec des canons à eau et avec des grenades lacrymogènes et elles ont procédé à des dizaines d’arrestations parmi les manifestants pour troubles de l’ordre public.

Les Chiliens poursuivent leurs protestations bien que les rassemblements de plus de 50 personnes soient interdits au Chili dans le cadre des mesures exceptionnelles en vigueur pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus.

Avec 60 000 effectifs, les Carabiniers ont été sérieusement mis en cause pour le recours excessif à la force durant les manifestations qui ont éclaté au Chili le 18 octobre 2018 à cause de la hausse du prix des billets du métro. Ces protestations ont pris rapidement de la force et elles se sont étendues. Les manifestants protestaient aussi contre les inégalités sociales et demandaient la rédaction d’une nouvelle Constitution.