La Paz, 11 août (RHC)- Le Procureur de La Paz, la capitale de la Bolivie, a admis la dénonciation contre l’ancien président Evo Morales, contre le leader de la Centrale Ouvrière Bolivienne, COB, Juan Carlos Huarachi et contre les candidats du Mouvement vers le Socialisme-Instrument Pour la Souveraineté des Peuples, (MAS-Ipsp) Luis Arce et David Choquehuanca.
Ce pas marque le début d’une enquête sur la présumée responsabilité de ces personnes et d’autres encore dans les manifestations qui ont lieu depuis une semaine dans le pays.
Le procureur départemental Marco Cossío a rappelé que le gouvernement de facto a présenté les dénonciations contre les dirigeants à cause des blocages de routes commencés la semaine dernière.
Il a mis l’accent sur le fait que le ministère public, en acceptant cette dénonciation faite par le gouvernement de facto, agira dans le cadre de l’objectivité et non sous pression politique.
Pour sa part, le procureur de l’affaire, Alexis Vilela, a signalé que les figures pénales pour lesquelles l’on enquête sur les accusés sont terrorisme, génocide, des délits contre la santé publique et d’autres.
Depuis hier, des milliers de Boliviens sont mobilisés dans le pays dans le cadre de la grève générale convoquée par la COB et appuyée par des dizaines d’organisations syndicales et sociales demandant la tenue d’élections le 6 septembre.
Les protestations ont provoqué le blocage d’importantes voies de communication dans diverses régions du pays ainsi que des rassemblements et des grèves de la faim aux environs du Tribunal Suprême de Justice.
