Le mépris de l'environnement et des indigènes de la part de Bolsonaro encourage la déforestation de l'Amazonie. Photo: Reuters

Brasilia, 29 oct. (RHC).- Amazon Watch et l’Association des peuples indigènes du Brésil (APIB) signent un rapport assurant que des institutions financières des États-Unis ont versé 18 milliards de dollars de 2017 à 2020 à des entreprises responsables de déforestation et de violations de droits humains des peuples de l’Amazonie.

Intitulé «Complicité de destruction» le rapport d’Amazon Watch et d’APIB pointent l’action de six grandes institutions financières étasuniennes BlackRock, Citigroup, JPMorgan Chase, Vanguard, Bank of America et Dimensional Fund Advisors. 

Selon les auteurs du rapport, ces groupes financiers auraient investi dans des compagnies d'extraction minière, d'énergie ou d'agro-négoce impliquées dans «une série d'abus» commis dans la plus grande forêt tropicale au monde.

Les auteurs du rapport ont étudié les investissements de ces firmes dans neuf compagnies brésiliennes et multinationales, notamment les groupes miniers Vale et Anglo American, les compagnies d'agro-négoce Cargill et JBS, et la compagnie d'énergie Eletronorte.

Amazon Watch et l'Apib accusent ces groupes de s'emparer illégalement des terres et d’avoir recours à la violence contre les indigènes, et de pratiquer intensivement la déforestation et l'utilisation de pesticides dangereux.

Dans l’introduction de leur rapport, les auteurs mettent directement et nommément en cause le président du Brésil en écrivant : «Dirigé par Jair Bolsonaro – le président brésilien autoproclamé anti-environnemental et anti-indigène – le gouvernement fédéral du pays facilite activement la crise qui se développe d’aujourd’hui.»

Sources: Russia Today et AFP