Brasilia, 7 avril (RHC) Le réseau brésilien de recherches sur la Souveraineté et la Sécurité Alimentaire (Réseau Penssan) a dénoncé que plus de 50% de la population du pays sud-américain n’a pas accès complet et permanent à la nourriture.
Le réseau Penssan a diffusé les résultats d’une recherche, selon laquelle, en chiffres absolus, 116.8 millions de Brésiliens n’ont pas accès complet et permanent à l’alimentation.
Cela signifie que plus de la moitié de la population brésilienne (52.2%) vit dans l’incertitude alimentaire, a indiqué cette entité, selon la publication d’André Vieira correspondant de TeleSur au Brésil, sur son compte twiter.
Le journaliste a ajouté qu’en pleine pandémie du coronavirus, 19,1 millions de personnes souffrent de la faim au Brésil.
Selon l’étude du réseau Penssan, seulement entre 2018 et 2020 presque 9 millions de personnes sont passées dans la file des affamés.
Les mouvements sociaux et les organisations non gouvernementales (ONG) rencontrent des difficultés pour continuer leur travail de solidarité et de soutien aux milliers de familles en situation de vulnérabilité à cause de la pandémie.
Selon un reportage de Larissa Bohrer, de Radio Brasil Atual, publié par le journal Brasil de Fato, ces entités ont pu soutenir un nombre inférieur de personnes car les dons sont de plus en plus réduits et la faim devient un problème de plus en plus grand.
Le mouvement public de Population Sans-abri à Sao Paulo a expliqué que l’année dernière il distribuait 2.200 repas gratuits par jour aux sans-abris, mais que depuis février dernier, il n’est plus en mesure de maintenir cette distribution.
Selon, Robson Mendonça, le président de ce mouvement, la semaine dernière ils ont distribué 150 repas, tandis que le 25 mars dernier ils n’ont pu distribuer que 60 parmi la file de personnes qui attendaient devant le tribunal du syndicat de banquiers.
« Le gouvernement de la ville ne nous donne plus de boîtes de nourriture. Il explique qu’il devra attendre de renouveler son contrat avec certains restaurants pour augmenter et peut être pour ré-initier la distribution de nourriture (...) La faim en temps de pandémie a beaucoup augmenté et nous ne sommes pas en mesure de satisfaire les besoins de tous les nécessiteux », a-t-il signalé.
Source TeleSur
