Caracas, 7 avril (RHC) Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a dénoncé le contentieux avec la Colombie dans la région frontalière d’Apure et a il réaffirmé l’intérêt du Gouvernement bolivarien pour un règlement pacifique.
Lors d’une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères du Venezuela a exposé ce qui se passait depuis le 21 mars dans cet état limitrophe, théâtre d’affrontements armés entre des groupes irréguliers colombiens et les Forces armées nationales bolivariennes (FANB).
Il s’est interrogé sur le fait que le Gouvernement et les médias de la nation voisine tentent de détourner l’attention des déplacements de population qu’il veut présenter comme une crise humanitaire, alors qu’il se tait sur les attaques et l’utilisation illégale par les paramilitaires de mines antipersonnel dans la région.
Il a ajouté qu’une lettre a été envoyée cette semaine au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour qu’il exerce ses bons offices en vue de l’établissement d’un canal permanent avec la Colombie pour régler les questions frontalières et garantir la coexistence entre les deux nations.
Il a déclaré qu’une communication a également été adressée au représentant du Viêt Nam, qui préside le Conseil de sécurité de l’ONU, lui demandant l’ouverture d’enquêtes sur les activités de ces groupes sur le territoire national et sur les conséquences pour le Venezuela de la recrudescence de la guerre interne en Colombie.
Il a annoncé qu’une lettre sera envoyée prochainement au président du Mexique et à son ministre des Affaires étrangères, Andrés López Obrador et Marcelo Ebrard, respectivement, pour qu’ils jouent le rôle de médiateurs de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC)en tant que nation exerçant la présidence tournante de l’entité régionale.
Le ministère des Affaires étrangères du Venezuela, a-t-il indiqué, a demandé des conseils au service de l’ONU concernant les mines, pour la formation de la FANB, au nettoyage et au désamorçage des engins explosifs posés à Apure.
Arreaza a souligné qu’en 17 jours les forces militaires vénézuéliennes ont fait plus pour assurer la sécurité et combattre les groupes irréguliers que les forces armées colombiennes, 'il y a des cartels, il y a des clans, il y a des structures de crime organisé. La détresse de la frontière est presque absolue du côté colombien' –a-t-il conclu-.
Source Prensa Latina
