La Paz, 19 avril (RHC) Le président de la Bolivie, Luis Arce, a réitéré lors d’une manifestation de masse dans la ville de Cochabamba la détermination de son gouvernement d’ouvrir les procès nécessaires pour que justice soit faite pour les 36 morts lors des massacres de Senkata, Sacaba et Huayllani, après le coup d’État de novembre 2019.
S’adressant aux milliers de partisans qui ont parcouru l’avenue Blanco Galindo de la ville, Arce les a appelés à rester unis pour éviter un nouveau coup contre la démocratie et la paix.
Le chef de l’Etat a averti que "ceux qui ont perdu aux urnes et n’ont pas reçu le vote populaire continuent maintenant à conspirer", et tentent de déstabiliser parce qu’ils "sont incapables de gagner par le vote populaire", a-t-il souligné.
Il a ajouté que ces forces de la droite intérieure et leurs alliés extérieurs sont les mêmes qui nient l’existence du coup d’État contre l’ancien président Evo Morales dans lequel ils étaient impliqués.
Il a rappelé que 36 mères de famille pleuraient les morts de Senkata, Sacaba et Huayllani, même s’il était dans l’intérêt de ce secteur que l’on ne parle que de l’arrestation de l’ex-présidente de facto Jeanine Añez.
Il a réaffirmé que le peuple bolivien et son équipe ne sont pas motivés par la haine ou la vengeance, mais uniquement par la soif de justice, comme ils l’ont montré en révélant des faits de corruption commis sous le gouvernement de facto, qui sont aujourd’hui traduits en justice.
Evo Morales, ancien président bolivien et actuel président du Mouvement pour la souveraineté des peuples (MAS-IPSP), est également intervenu.
En plus de saluer la décision de l’actuel Gouvernement national de rendre justice aux victimes du coup d’État, Evo a assuré que les Vendéens ne retourneront pas au pouvoir en Bolivie parce que le peuple continuera à être uni et mobilisé pour défendre leur démocratie.
Pour sa part, le secrétaire exécutif de la Centrale ouvrière bolivienne (COB), Juan Carlos Huarachi, a ratifié l’engagement du Pacte d’unité avec le gouvernement d’Arce.
Source Prensa Latina
