Caracas, 24 juin (RHC) Le président de la Commission des finances et du développement économique du Parlement vénézuélien, Jesús Faria, a dénoncé le fait que toutes les sanctions imposées au peuple vénézuélien sont illégales et qu’elles ont un caractère criminel.

Dans des déclarations à l’Agence de presse Spoutnik, le fonctionnaire bolivarien a déclaré que ces mesures punitives ont un mauvais impact sur les citoyens. Il a ajouté que, bien que les États-Unis et l’Union européenne (UE) soient conscients de cette conjoncture, ils continuent à sanctionner le pays sud-américain.

À cet égard, il a souligné que les Vénézuéliens ont pu consolider dans les institutions de la République la Révolution bolivarienne et qu’ils ont montré au monde leur résistance face aux sanctions.

Mardi, le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères, Jorge Arreaza, avait accusé la "mentalité coloniale" de l’Union européenne et l’avait exhortée à s’occuper de ses affaires.

En 2017, le Venezuela est devenu le premier pays latino-américain à être sanctionné par l’UE et, depuis lors, le bloc communautaire a adopté des mesures à l’encontre de 55 fonctionnaires vénézuéliens, mesures qui incluent l’interdiction de voyager vers le Vieux Continent et le gel de leurs avoirs.

Pour Caracas, tous les plans des États-Unis font partie d’un programme hostile et belliciste pour poursuivre et atteindre leurs objectifs impérialistes en Amérique latine. Le Venezuela a demandé à plusieurs reprises à la communauté internationale de faire face à l’unilatéralisme de la Maison-Blanche, qui entraîne le monde vers une impasse.

Les autorités vénézuéliennes ont également dénoncé la subordination claire de l’UE à la stratégie du gouvernement américain, appelant les pays de ce bloc à "ne pas se laisser entraîner par ces mauvaises décisions" en exerçant leur souveraineté.

Source Hispan TV