Téhéran, 2 août (RHC) Le gouvernement iranien a nié les accusations des autorités israéliennes selon lesquelles il aurait participé à l’attaque contre le tanker "Mercer Street" au large des côtes d’Oman et a rejeté les allégations mensongères du régime sioniste.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Iran, Said Jatibzade, a souligné que "le régime illégitime d’occupation israélienne doit laisser ses allégations fausses".

"Ce n’est pas la première fois qu’il porte de telles accusations contre la République islamique d’Iran", a-t-il précisé, avec ces accusations sans fondement, Israël a l’intention de détourner l’attention des faits.

Le porte-parole a indiqué clairement, à partir des menaces qui ont été proférées les jours précédents, que "la République islamique d’Iran n’hésite pas un instant à protéger les intérêts précieux du peuple iranien et sa propre sécurité nationale".

L’armée britannique a rapporté vendredi dernier que le Mercer a été attaqué au nord-est de l’île omanaise de Masirah, à plus de 300 kilomètres au sud-est de la capitale du pays, Mascate.

Le navire est exploité par la société Zodiac Maritime, basée à Londres, qui fait partie du groupe Zodiac, appartenant au milliardaire israélien Eyal Ofer.

De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a accusé l’Iran de mener l’attaque et a ajouté que "ce pays n’est pas seulement un problème israélien, mais un exportateur de terrorisme, de destruction et d’instabilité qui nous fait du tort à tous".

Cependant, le groupe d’opérations maritimes commerciales du Royaume-Uni (UKMTO) a été le premier à signaler l’attaque.

Dans un bref communiqué, l’Agence a annoncé qu’une enquête était en cours et, contrairement à ce qu’a déclaré la société Zodiac Maritime, elle a exclu que l’incident soit lié à la piraterie.

La nouvelle arrive au milieu des tensions entre Israël et l’Iran, alors que les négociations pour relancer l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances occidentales, dont la reprise est critiquée par Tel-Aviv, sont au point mort.

Source Telesur