Caracas, 18 août (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza a appelé la communauté internationale à arrêter les génocides impériaux, à propos de la situation en Afghanistan après deux décennies d’occupation militaire des États-Unis.
Arreaza a fait référence à une analyse de l’Institut Samuel Robinson, qui a dressé un bilan complet des crimes contre l’humanité, des violations massives des droits de l’homme et des massacres commis dans la nation d’Asie centrale, sous couvert de guerre contre le terrorisme.
'Et il n’y a pas de responsables? La vraie Communauté Internationale doit réagir. Ça suffit! Arrêtons pour toujours les génocides impérialistes, a souligné le chef de la diplomatie vénézuélienne sur le réseau social Twitter.
Selon un fil de messages publié sur le compte du Centre d’études pour la Pensée Originelle, le cas de l’Afghanistan, pour son niveau énorme de virulence, d’impunité et pour la prolongation dans le temps, est l’une des interventions militaires les plus emblématiques et les plus sanglantes de l’histoire de l’Occident dans le Sud.
À cet égard, il a cité des chiffres du projet Costs of War de l’Université de Brown (États-Unis), qui estime à plus de 71 300 le nombre de civils tués en conséquence directe de l’occupation, des opérations de contre-insurrection et des bombardements américains.
'En particulier, des enfants et des femmes ont été victimes de frappes aériennes aveugles contre des zones civiles, des centres éducatifs et des villages sans aucune valeur militaire spécifique pour les justifier', a dénoncé l’Institut Samuel Robinson.
En outre, l’intervention et la guerre ont entraîné le déplacement forcé de centaines de milliers d’Afghans vers le Pakistan, l’Iran et d’autres pays voisins; au total, 2,7 millions de réfugiés vivent en dehors du pays, et il y a au moins 5 millions de déplacés internes selon les Nations unies.
Le centre d’études a souligné que les crimes commis par les États-Unis et leurs alliés contre la population afghane, ainsi que l’ampleur des souffrances engendrées par l’occupation, doivent être une leçon suffisante pour détruire le mythe des 'interventions humanitaires'.
Source Prensa Latina
