Port-au-Prince, 23 août (RHC) Les principaux groupes paramilitaires d’Haïti ont annoncé l’entrée en vigueur d’une trêve pour permettre le passage de l’aide humanitaire aux survivants du tremblement de terre d’il y a un peu plus d’une semaine.

L’annonce fait suite à des jours de pillages qui ont empêché l’acheminement de l’aide, à quoi s’ajoute la forte insécurité sur les routes du pays, ce qui a obligé certaines organisations à transporter les vivres pour les nécessiteux par hélicoptère.

Mais alors que certaines organisations humanitaires tentent d’acheminer l’aide dans les zones les plus reculées, surtout dans le sud du pays, des bandes paramilitaires interceptent et pillent les camions sur les routes.

Selon des informations provenant d’Haïti, Jimmy Cherizier, alias "Barbecue", chef du dénommé G9 an Fanmi e Alye, le groupement des principaux groupes criminels du pays, a diffusé une vidéo dans laquelle il a assuré qu’il acceptait une trêve pour que les nécessiteux puissent recevoir de l’aide.

Bien que Cherizier soit considéré comme un criminel puissant dans le pays, il est loin d’être le seul chef de gang en Haïti, de sorte qu’il n’est pas possible de prédire la faisabilité de la proposition.

Les rescapés ont protesté et réclamé des retards dans l’acheminement de l’aide, mais les organisations humanitaires et même l’aide acheminée par le Gouvernement se heurtent à des difficultés constantes dont les pillages et les vols ainsi que les routes détruites et presque impraticables du pays.

Haïti, la nation la plus appauvrie du continent américain, fait face aux conséquences de la nouvelle tragédie alors qu’elle ne se remettait pas encore du séisme dévastateur de 2010 et quelques semaines après l’assassinat du président Jovenel Moïse.

Une semaine après le tremblement de terre dévastateur de magnitude 7.2 en Haïti, les secouristes ont retrouvé en vie 24 personnes portées disparues, a indiqué le service de protection civile haïtien.

Le sauvetage a eu lieu le 22 août dans la région de Pic Macaya, une montagne située dans le département du Sud, dans la péninsule de Requin.

Les 24 survivants, dont quatre enfants et 20 adultes, ont été transportés par hélicoptère dans une commune voisine pour y recevoir des soins médicaux et une aide alimentaire. Les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient n’ont pas été précisées.

Source Telesur