Buenos Aires, 8 septembre (RHC) Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé aujourd’hui à agir ensemble pour sortir de l’impasse et réaliser un avenir sans émission nette lors d’un sommet sur l’action climatique organisé par l’Argentine.
Lors de son exposition virtuelle au Dialogue de haut niveau sur l’action climatique dans les Amériques, Guterres a souligné qu’aujourd’hui de nombreux pays montrent leur ambition et luttent pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et travaillent à s’adapter aux changements climatiques.
Le politicien portugais a souligné qu’il continuera de défendre l’idée selon laquelle l’architecture internationale du financement du développement doit offrir des options liées à l’action climatique et à la soutenabilité de la dette afin de créer des emplois et d’alléger les difficultés de la dette.
'Ils ont le plein soutien de l’ONU pour faire face à la menace de la pandémie, du changement climatique et de la dette', a-t-il ajouté, après avoir ajouté que cette année il est essentiel d’aligner les paquets de récupération du Covid-19 et promouvoir la résilience face aux conséquences des changements climatiques.
Guterres a souligné trois domaines essentiels sur lesquels, a-t-il dit, 'nous devons nous concentrer. L’un d’entre eux est celui de maintenir à notre portée l’objectif de stabilisation du réchauffement climatique à 1,5 degré car nous sommes aujourd’hui très loin d’y parvenir.
Les promesses de zéro émissions nettes d’ici 2050 doivent s’accompagner d’ambitions, de contributions déterminées au niveau national avec des objectifs pour 2030, a-t-il souligné.
Les engagements doivent être intégrés dans les cadres politiques et réglementaires afin d’accélérer le passage à zéro émission nette et à l’abandon des combustibles fossiles, a-t-il ajouté, tout en faisant référence à la nécessité d’éliminer inéluctablement l’utilisation du charbon.
Par ailleurs, le secrétaire général des Nations unies a souligné que l’Amérique latine et les Caraïbes ont besoin d’un soutien pour mener à bien leur transition vers les énergies renouvelables et il a appelé les donateurs et les banques à allouer la moitié de leurs fonds de lutte (au moins 50 pour cent) à l’adaptation des pays en développement.
Guterres a appelé les pays les plus développés à une plus grande solidarité dans le financement de la lutte contre le changement climatique, et il a souligné que l’engagement de mobiliser 100 milliards de dollars d’ici 2020, qui a été pris lors de la COP16, n’a pas encore été tenu.
Avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 25) qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en octobre, le sommet réunit des représentants de la région et des autorités d’organisations internationales, entre autres dirigeants et invités spéciaux.
Source Prensa Latina
