La Paz, 24 octobre (RHC)  La presse bolivienne a qualifié aujourd’hui de funeste le rôle joué par l’Organisation des États américains (OEA) et son secrétaire général, Luis Almagro, lors du coup d’État de 2019 contre le président de l’époque, Evo Morales.

Un éditorial du journal El Pueblo intitulé 'Une fois de plus, la Bolivie démontre au monde qu’il n’y a pas eu de fraude' a fustigé Almagro, qui était absent, et deux autres hauts fonctionnaires du Secrétariat général de l’agence, au forum politique international organisé vendredi avec des experts.

'Il n’a pas osé se référer aux enquêtes présentées, ce qui montre clairement qu’il n’a pas l’éthique nécessaire pour assumer la responsabilité de ses actions qui ont coûté des vies dans le pays', souligne l’article.

Le journal a déclaré qu’avec les preuves présentées lors de la recontre 'Que s’est-il passé lors des élections de 2019 en Bolivie et le rapport de l’OEA? Des experts partagent ses conclusions', 'l’opposition est pratiquement restée sans arguments'.

De même, a-t-il affirmé, les discours ennuyeux de fraude aux élections d’il y a deux ans 'tombent maintenant dans le sac', après la présentation de six rapports d’institutions sérieuses, plus le dernier audit effectué par le Procureur général de l’Etat.

Dans cet dernier, a souligné El Pueblo, 'il n’y a aucun signe de manipulation aux élections de cette année'.

Il a expliqué que depuis plusieurs mois la 'fausse hypothèse' a été démentie grâce à des recherches menées par le Centre stratégique latino-américain de géopolitique, l’Université de Salamanque d’Espagne, la Fondation Carolina et le Center for Economic and Policy Research.  

Une étude réalisée par des experts du Massachusetts Institute of Technology et du New York Times, a été suivie par des experts indépendants.

Source Prensa Latina