Brasilia, 30 novembre (RHC) Les questions économiques apparaissent aujourd’hui comme les plus grands problèmes pour 59,1 pour cent des Brésiliens, selon une enquête du consultant Atlas qui a réalisé quatre mille 921 interviews en ligne.

Ce pourcentage montre que plus de la moitié de la population perçoit l’inflation et le chômage comme les principales difficultés du pays et c’est le cas pour environ six Brésiliens sur dix.

Pour les 21,4 % restants, la corruption est le principal inconvénient.

L’étude montre également que 19,3 % ont indiqué que la pauvreté et les inégalités sociales constituaient le principal obstacle au Brésil; 16,7 % ont cité l’inflation; 9,8 % ont cité les impôts élevés et l’inefficacité de l’État; 6,8 % ont cité le chômage et 6,5 % le taux de croissance économique.

Dans l’ensemble, les questions économiques représentent 59,1 % du total.

En outre, l’accès à l’éducation (5,5 %) et à la santé (5 %), la criminalité (3,9) et la dégradation de l’environnement (1,5) sont mentionnés comme des problèmes essentiels.

L’enquête révèle également que le président Jair Bolsonaro n’a jamais été aussi mal évalué qu’aujourd’hui.

Avec des données collectées entre le 23 et le 26 novembre, les résultats montrent que seulement 19 pour cent des Brésiliens l’approuvent, un chiffre inférieur à 20 pour cent depuis le début de l’enquête.

Il y a un an, l’ex-militaire avait encore 31 % de soutien.            

Malgré ses efforts pour présenter un pays en progrès, les analystes ont convenu que, en près de deux ans et onze mois de gouvernement, le géant sud-américain doit faire face à l’aggravation d’un certain nombre d’indicateurs économiques et reste durement frappé par la pandémie de Covid-19 qui a fait presque 615 000 morts.

L’ancien capitaine de l’armée est considéré comme le principal responsable de ces scénarios, au point qu’il fait face à un rejet croissant de la population et 132 demandes de destitution reposent à la Chambre des députés.

De même, l’étude a atteint un maximum de 65 pour cent de brésiliens désapprouvant Bolsonaro.

Dans l’une des données les plus importantes, 72,3 pour cent estiment que l’économie est mauvaise et va dans la mauvaise direction.

Sous l’effet d’une baisse de popularité croissante, Bolsonaro a célébré le 27 septembre les mille jours de son mandat avec des événements et des inaugurations pour montrer que son gouvernement travaille à surmonter les difficultés.

Source Prensa Latina