Moscou, 8 décembre (RHC) Le président russe Vladimir Poutine a déclaré ce mercredi que son pays se réserve le droit de "défendre sa sécurité" face à toute menace extérieure, à un moment où les tensions sont exacerbées par le conflit frontalier en Ukraine.
"La Russie a une politique étrangère pacifique, mais elle a le droit de défendre sa sécurité", a souligné le président lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, dans la ville russe de Sotchi.
Les déclarations du chef de l’État russe vont de pair avec la mise en garde des États-Unis sur les conséquences qu’il y aurait si Moscou décidait d’envahir l’Ukraine, situation que le Kremlin a niée à plusieurs reprises.
À cet égard, Poutine a déclaré que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) suit une ligne claire de confrontation avec la Russie, mais a souligné que Moscou ne cherche pas à s’affronter.
"Malheureusement, le bloc de l’OTAN suit une ligne de confrontation claire avec la Russie", a-t-il déclaré.
"L’expulsion de nos diplomates, qui a entraîné la fermeture de la structure correspondante de l’OTAN à Moscou, suggère que l’organisation a une attitude, pour le dire de façon douce, antipathique à notre égard", a-t-il affirmé.
Poutine a jugé "provocatrice" la question de savoir si la Russie a l’intention d’attaquer l’Ukraine, comme le dénoncent Kiev et les États-Unis, tout en insistant sur le fait que pour Moscou, l’entrée du pays voisin dans l’alliance atlantique est "inadmissible".
"C’est un sujet très sensible pour nous, précisément l’élargissement de l’OTAN vers l’est, y compris l’Ukraine. Comment ne pas y penser? Il serait criminel de notre part de ne pas réagir et d’observer ce qui se passe sans rien faire", a-t-il précisé.
"L’expulsion de nos diplomates, qui a entraîné la fermeture de la structure correspondante de l’OTAN à Moscou, suggère que l’organisation a une attitude, pour ainsi dire douce, antipathique à notre égard", a-t-il affirmé.
Poutine a jugé "provocatrice" la question de savoir si la Russie a l’intention d’attaquer l’Ukraine, comme le dénoncent Kiev et les États-Unis, tout en insistant sur le fait que pour Moscou, l’entrée du pays voisin dans l’alliance atlantique est "inadmissible".
"C’est un sujet très sensible pour nous, précisément l’élargissement de l’OTAN vers l’est, y compris l’Ukraine. Comment ne pas y penser? Il serait criminel de notre part de ne pas réagir et d’observer ce qui se passe sans rien faire", a-t-il précisé.
Dans le même ordre d’idées, le secrétaire de presse du président russe Dmitri Peskov a déclaré que l’OTAN fait pression sur l’Ukraine pour provoquer la Russie et a souligné que pour Moscou ces actions constituaient une "ligne rouge".
Le porte-parole du Kremlin a souligné que la Russie ne menace personne, elle ne fait que réagir aux menaces qui surgissent à ses frontières.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a averti hier à son homologue russe qu’il y aurait une réponse occidentale "forte" en cas d’attaque des forces armées russes stationnées à la frontière ukrainienne.
En ce qui concerne l’appel vidéo qu’il a passé ce mardi avec son homologue américain, le président russe l’a qualifiée de constructive et ouverte.
"Nous avons l’occasion de poursuivre le dialogue avec le président des États-Unis. C’est le plus important", a-t-il souligné.
Source Telesur
