Port-au-Prince, 21 décembre (RHC) Jeudi dernier, lors d’une conférence de presse, Weston Showalter, porte-parole de Christian Aid Ministries, a révélé que 12 des missionnaires chrétiens enlevés en Haïti en octobre avaient réussi à s’échapper en pleine nuit.
Le 16 octobre dernier, la bande 400 Mawozo a enlevé 17 membres de cette organisation religieuse après qu’ils eurent visité un orphelinat dans la périphérie de Port-au-Prince, la capitale du pays caribéen.
Seize des personnes enlevées étaient des Américains et un Canadien, dont douze adultes et cinq mineurs, dont un bébé de huit mois. Les ravisseurs ont demandé un million de dollars pour libérer chaque otage.
Le 21 novembre, deux d’entre eux ont été libérés, près de trois semaines plus tard. Enfin, jeudi dernier, Christian Aid Ministries a annoncé que les douze personnes restantes étaient en liberté et avaient été transférées en Floride sur un vol des garde-côtes américains.
Showalter a expliqué que les otages avaient accepté de s’échapper dans la nuit du 15 décembre. Après avoir ouvert la porte de l’endroit où ils étaient retenus, ils ont réussi à échapper à un grand nombre de gardes et se sont mis à fuir. " Ils n’avaient aucune idée de ce qui les attendait", a-t-il assuré.
"Après plusieurs heures de marche, le soleil commençait à se lever et finalement trouvé quelqu’un qui les a aidés à passer un appel téléphonique pour demander de l’aide", a-t-il précisé.
Le porte-parole de l’organisation religieuse a déclaré que les missionnaires avaient été déplacés plusieurs fois pendant leur captivité. Il a également expliqué que les ravisseurs ne leur avaient pas fait de mal, mais que certains avaient eu des plaies à cause de l’eau contaminée avec laquelle ils devaient se baigner.
Showalter a également indiqué que les adultes recevaient de petites rations de nourriture, comme du riz et des fèves pour le dîner, bien que les ravisseurs aient offert une "nourriture suffisante" aux jeunes enfants. Ils sont tous en bonne santé.
D’autre part, le porte-parole de Christian Aid Ministries a déclaré que ses partisans ont réuni des fonds pour payer une éventuelle rançon, mais a refusé de révéler si l’argent a été utilisé pour la libération des cinq premiers otages. (Source/RT)
