Caracas, 28 décembre (RHC) Le ministre vénézuélien des Affaires Étrangères Félix Plasencia a exprimé la volonté du Gouvernement vénézuélien de coordonner avec l’Organisation des Nations Unies une réponse humanitaire pour faire face aux massacres et assassinats de leaders sociaux en Colombie.

Dans un message publié sur le réseau social Twitter, le chef de la diplomatie vénézuélienne a réitéré la préoccupation de l’exécutif bolivarien face à l’assassinat systématique des défenseurs des droits de l’homme en territoire colombien.

"Tous les quatre jours, un massacre est perpétré en Colombie et tous les deux jours  un leader social de ce pays frère est assassiné. Les chiffres accablent et le silence complice qui entoure cette tragédie est une honte pour toutes les démocraties de la région", a souligné Plasencia sur la plateforme de communication.

"Notre pays se met à la disposition des agences de l’ONU concernées pour coordonner une réponse humanitaire qui mette fin, une fois pour toutes, à l’élimination systématique des défenseurs des droits de l’homme pour des raisons purement politiques", a-t-il ajouté.

L’Observatoire des droits de l’homme et des conflits de l’Institut d’études pour le développement et la paix (Indepaz) a confirmé la veille que 168 dirigeants sociaux avaient été tués en Colombie en 2021.

Avec ces morts, 1.283 dirigeants ont été tués depuis la signature de l’Accord de paix en 2016, et 885 de ces crimes ont été perpétrés sous l’actuel gouvernement du président Ivan Duque.

Selon le rapport d’Indepaz, il y a eu cette année 92 massacres dans la nation sud-américaine, avec un bilan de 326 personnes tuées de manière violente. (Source : PL)