La Colombie, Haïti et le Honduras font partie des 20 pays considérés comme étant dans un état critique.

Edited by Reynaldo Henquen
2022-01-31 17:30:43

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Bogotá, 31 janvier (RHC) La Colombie pourrait faire face dans les mois à venir à une grave crise en matière de sécurité alimentaire, ont alerté le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Les deux entités ont publié un rapport mondial sur l’insécurité alimentaire, intitulé Hunger Hotspots (points chauds de la faim), qui vise à analyser la situation actuelle dans le monde en ce qui concerne la faim aiguë et la projection du problème en 2022.

Le résultat de l’étude a révélé que la faim aiguë s’aggravera de manière critique dans plus de 20 pays (y compris dans certaines régions comme le Sahel) au cours des prochains mois à moins que des mesures immédiates et urgentes ne soient mises en œuvre.

La Colombie, ainsi qu’Haïti et le Honduras font partie des 20 pays que l’organisation considère comme étant dans un état critique, l’Éthiopie, le Nigeria, le Soudan du Sud et le Yémen figurent sur cette liste.

Selon l’étude, les causes de l’insécurité alimentaire sont la violence, les conflits armés, les crises économiques prolongées, les migrations et les changements climatiques.

Selon le critère de la FAO, en 2020, près de 65 % des personnes vivant dans une insécurité alimentaire aiguë se trouvent dans des pays en proie à des conflits armés et les chiffres indiquent que les niveaux de violence contre les civils ont continué d’augmenter en 2021.

Selon cette nouvelle étude internationale, il existe en Colombie une combinaison d’instabilité politique, de défis économiques et de l’impact continu de la crise migratoire régionale amplifiée par les déplacements internes.

Dans le même esprit, il souligne que les retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix de 2016 entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP) ont provoqué de nouvelles vagues d’attaques violentes, avec 61 000 nouvelles personnes déplacées entre janvier et septembre 2021, soit trois fois les niveaux de 2020.

 

Source Telesur



Commentaries


MAKE A COMMENT
All fields required
NOT TO BE PUBLISHED
captcha challenge
up