New York, 2 février (RHC) L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, a exclu le Venezuela de sa liste de pays confrontés à l’insécurité alimentaire.
Dans son récent rapport, publié le 27 janvier dernier, l’agence a averti que la faim aiguë exploserait dans 20 points critiques dans les mois à venir, à moins que des mesures ne soient prises immédiatement.
La FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, a indiqué qu’en Amérique latine, la Colombie, Haïti et le Honduras enregistrent cette année le niveau d’alerte le plus élevé, mais elle ne prévoit pas cette situation pour le Venezuela.
Le document assure qu’en Colombie la sécurité alimentaire se détériorera prochainement "en raison d’une combinaison d’instabilité politique, économique, des défis et l’impact actuel de la crise migratoire régionale amplifiée par le déplacement interne" du fait des retards pris dans l’accord de paix conclu en 2016 entre le Gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Le rapport a provoqué la réaction du sénateur colombien, Gustavo Petro, qui sur son compte Twitter, a attribué ce "désastre social" à l’urbinisme et a promis d’avancer un plan contre la faim.
Selon un sondage de la consultante Invamer, publié en septembre dernier, 77 % des citoyens colombiens interrogés estiment que la situation sociale en Colombie se détériore sous la direction du président Iván Duque.
D’autre part, le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a assuré que l’économie de son pays a connu une croissance de 7,6 % au troisième trimestre de 2021, alors que les institutions statistiques spécialisées ont projeté une croissance de plus de 4 % de l’économie vénézuélienne l’année dernière.
Source Prensa Latina
