Caracas, 6 février (RHC) L’ALBA-TCP a souligné le discrédit de l’Organisation des États américains (OEA) et elle a rappelé le caractère interventionniste de cette entité régionale.

Le secrétaire exécutif de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP), Sacha Llorenti, a rejeté les récentes déclarations de Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) sur le rôle supposé des missions d’observation électorale (MOES) de cet organisme, en tant que "pilier de la démocratie dans les Amériques".

"Almagro a réussi à faire quelque chose de très difficile : discréditer davantage l’OEA déjà discréditée", a déclaré Llorenti dans un message publié sur le réseau social Twitter.

Le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP a rappelé le rôle de l’OEA dans le coup d’État contre l’ancien président bolivien Evo Morales en novembre 2019, et a indiqué que ce cas est un exemple du rôle de l’Organisation des États américains dans "l’application de la doctrine Monroe" sur le continent américain.

En novembre 2019, un coup d’État a été perpétré contre l’ancien président bolivien Evo Morales par l’opposition bolivienne, soutenue par l’Occident, qui a ignoré la réélection de l’ancien président aux élections présidentielles de la même année. Morales a démissionné pour éviter l’effusion de sang dans les rues.

L’OEA a également remis en question sans preuves le processus électoral bolivien, et sa mission d’observation a qualifié de frauduleuses élections, publiant un rapport sur les prétendues "irrégularités" dans les élections présidentielles boliviennes. Il a également appelé à de nouvelles élections.

Source Prensa Latina