Brasilia, 10 février (RHC) Luiz Inácio Lula Da Silva, ancien président brésilien, a déclaré aujourd’hui qu’il s’entretiendrait avec tout le peuple pour reconstruire le pays détruit après le coup d’État parlementaire contre l’ancienne Présidente Dilma Rousseff.

Sur son profil Twitter, l’ancien président et leader des sondages en vue des élections d’octobre prochain a souligné qu’il vise à élever le niveau de vie des personnes, principalement des plus humbles.

Lula a également déclaré qu’il prendrait très au sérieux la responsabilité environnementale et la question de l’Amazonie, mais aussi les eaux usées des favelas, et a également signifié que la croissance économique et l’investissement doivent être liés aux questions environnementales.

Il a critiqué la position du président Jair Bolsonaro en faveur de la déforestation et a souligné que si l’environnement n’est pas respecté, il sera plus difficile d’exporter, car la protection de la forêt est une obligation environnementale et économique.

Le chef du Parti des travailleurs (PT) a reproché au chef d’état de se rendre maintenant dans le nord-est du pays à des fins de campagne électorale, alors qu’il a passé quatre ans à se battre avec les gouverneurs et à les offenser, a-t-il souligné-.

Selon des sondages, le pré-candidat du PT reste en tête des sondages et pourrait s’imposer au premier tour sur Bolsonaro et les autres candidats.

Lula a récemment déclaré que s’il revenait à la présidence, l’actuelle politique néolibérale des prix des carburants changerait, car elle ne maintiendrait pas celle de l’essence dollarisée.

Il a également jugé absurde que le Brésil, qui est un important producteur de pétrole, paie l’essence et le diesel «au prix du dollar».

Il a estimé que si le gouvernement de Bolsonaro, qui aspire à être réélu aux élections d’octobre, «avait du courage» il pourrait résoudre le problème, mais qu’il a choisi de vendre les avoirs de l’État.

Par ailleurs, selon les résultats d’un sondage, la moitié des Brésiliens interrogés rejettent le président Jair Bolsonaro, alors que la même proportion voterait pour l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva lors d’un éventuel second tour des élections d’octobre.

L’ancien président et dirigeant syndical maintient une ligne ascendante dans les statistiques d’intention de vote, à la différence du candidat du parti au pouvoir, a souligné l’édition de février de Pesquisa Genial/Quaest.

Selon l’étude, Lula gagnerait à la fois un premier et un deuxième tour de ces élections, ajoute le sondage publié ce mercredi, qui offre une marge d’erreur de deux points de pourcentage.

L’évaluation négative sur le gouvernement de Bolsonaro est passée de 50 pour cent en janvier à 51 pour cent en février, selon l’enquête menée auprès de la société de renseignement de données Quaest et Genial Investimentos.

L’étude révèle des chiffres négatifs contre le chefs d’état sous des angles spécifiques de sa gestion, 80 % des électeurs désapprouvant la manière dont il mène la lutte contre l’inflation, par exemple.

La lutte contre la violence est un autre sujet de conflit pour le dirigeant, avec 65 % de désapprobation, tandis que 63 % des électeurs contestent la manière dont il fait face à la pandémie de Covid-19.

62 pour cent considèrent que les politiques de création d’emplois de Bolsonaro sont négatives; 61 pour cent rejettent sa politique de lutte contre la corruption, mais pour 35 pour cent, le plus grand problème du pays est l’économie.

Source Prensa Latina