Le Venezuela voit "facile" la reprise du dialogue au Mexique avec l’opposition

Edited by Reynaldo Henquen
2022-02-18 09:45:36

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Caracas, 19 février (RHC) Le Gouvernement vénézuélien estime qu’il est "très facile et simple" de reprendre avec la droite le processus des négociations au Mexique suspendues depuis octobre.

Le président de l’Assemblée nationale et également chef de la délégation du gouvernement vénézuélien dans les dialogues avec l’opposition, Jorge Rodriguez, a condamné les États-Unis pour avoir torpillé les pourparlers et soutenu un plan secret de l’ancien président argentin Mauricio Macri pour envahir le Venezuela.

"Ceux qui torpillent quotidiennement le dialogue sont ceux qui montrent une façade ici et disent ‘nous voulons le dialogue, mais en même temps ils ont couvert les jeux militaires de Macri contre le Venezuela, ils abritent des bandes criminelles", a-t-il dénoncé.

Rodriguez a affirmé qu’il est "très simple" et "très facile" de reprendre les dialogues, mais "ce que vous avez fait pour agresser le dialogue, corrigez-le simplement".

Les critiques du Venezuela surviennent un jour après que les États-Unis et l’Union européenne (UE) et une vingtaine d’autres pays ont appelé le Venezuela à reprendre "d’urgence" les pourparlers avec l’opposition.

En octobre dernier, le gouvernement vénézuélien a annoncé la suspension des dialogues qu’il poursuivait avec l’opposition au Mexique pour protester contre  l‘enlèvement du diplomate Alex Saab, représentant permanent du gouvernement vénézuélien à la table des négociations, au Cap-Vert en 2020 et son extradition vers les États-Unis le 16 octobre 2021 pour blanchiment d’argent présumé.

Le tribunal fédéral de Miami (États-Unis), où Saab a été extradé, a déclaré en novembre son innocence sur les chefs d’accusation susmentionnés.

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a appelé en janvier l’opposition du pays à une nouvelle série de dialogues, après la suspension du processus de rapprochement des positions au Mexique.

Le chef d’état a réitéré que ce sont les Etats-Unis qui "ont poignardé dans le dos" les négociations entre l’opposition et le gouvernement.

Source prensa Latina



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