Brasilia, 30 juin (RHC) L'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a assuré que dans un éventuel nouveau gouvernement, il s'efforcera de faire en sorte que le Brésil, actuellement plongé dans une grave crise politique et économique, devienne  un état de bien-être social.

"Nous ne voulons rien enlever à personne. Nous voulons juste donner une chance à ceux qui n'en ont jamais eu. En fait, je veux créer un État de bien-être social dans lequel les gens travaillent,  les gens mangent, les gens vivent en paix", a déclaré Lula à Radio Educadora, depuis la municipalité de Piracicaba, dans l'État de Sao Paulo.

Il a affirmé "je veux que les gens vivent bien. Que le fils d'un employé de maison aille à l'université, que le fils d'un maçon devienne ingénieur et que les enfants les plus pauvres aient des opportunités".

Il a souligné que "je veux créer pour le Brésil un monde d'abondance, un monde de paix, un monde d'espoir, un monde de travail, un monde de richesse, car personne ne choisit vivre la pauvreté".

Lula a rappelé son héritage laissé par son gouvernement, en matière d'éducation, qui a permis à cinq millions de jeunes d'accéder à l'enseignement supérieur, ce qui a fait passer leur nombre de 3,5 millions à 8,5 millions lors de son mandat.

Abordant  d'autres questions, l'ex-président a critiqué l’élimination des politiques sociales par le gouvernement actuel et a estimé que le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro a un faux discours.

"C'est un mensonge auquel, malheureusement, une partie de la société a cru en 2018 et maintenant je pense que la société va se débarrasser de ce mensonge et fera ressortir  la vérité, la paix et l'amour, au lieu de la haine", a- t-il déclaré.

Il a fait allusion à d'autres conflits électoraux, lorsqu'il a rencontré des adversaires civilisés, capables de se saluer et de partager une table, au beau milieu du débat électoral.

"Les gens étaient civilisés. Maintenant, la politique est remplie de haine", a-t-il dénoncé.

À ce jour, Lula est en tête de tous les sondages d'opinion à l'approche des prochaines élections, dans lesquelles Bolsonaro espère être réélu.