Mexico, 21 juillet (RHC) La politique frontalière néfaste mise en place par les Etats-Unis porte préjudice au Mexique et porte atteinte aux droits humains de millions de migrants, a dénoncé jeudi le Comité international de secours (IRC).

Jugeant « inhumaines » des mesures telles que le titre 42 de la loi sur la santé et les Protocoles de protection des migrants (MPP), l’IRC juge dans un communiqué que les migrants à la frontière américano-mexicaine « ont besoin d’une aide humanitaire dans cinq aspects critiques », notamment les soins médicaux, la nourriture et la sécurité.

« La mise en œuvre de politiques frontalières néfastes (...) a obligé le Mexique à répondre à des besoins humanitaires croissants », a déclaré Rafael Velasquez, directeur de l’IRC pour le Mexique.

Le titre 42 permet aux agents frontaliers d’expulser les migrants et les demandeurs d’asile sans passer par un tribunal en raison de préoccupations liées à la propagation du nouveau coronavirus, ont rapporté des médias américains.

Lorsqu’ils sont expulsés ou déportés, « les gens peuvent rencontrer des dangers similaires ou pires que ceux qu’ils ont essayé de fuir en premier lieu », a déclaré M. Velasquez, citant une enquête de l’IRC sur les migrants dans les villes frontalières mexicaines.

« La coopération et le financement internationaux sont essentiels pour soutenir et renforcer les systèmes et les politiques de protection et d’asile qui existent au Mexique afin de garantir l’intégrité des personnes, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut » a-t-il déclaré.

Fondé à l’appel d’Albert Einstein en 1933, l’IRC aide les personnes touchées par des crises humanitaires, y compris la crise climatique, à survivre, à se rétablir et à reconstruire leur vie.

Source Xinhua