La Havane, 2 sept. (RHC)- Le ministre argentin de la Sécurité, Anibal Fernandez, a annoncé l’arrestation jeudi à Buenos Aires d’un individu qui a pointé une arme à feu sur la vice-présidente Cristina Fernandez quand elle rentrait chez elle.
Plusieurs chaînes de télévision ont diffusé l’image de cet individu visant la tête de la vice-présidente au moment où elle sortait de la voiture qui l’emportait à son domicile.
«Maintenant, la situation doit être analysée par nos personnels de la police scientifique pour analyser les empreintes digitales et la capacité et la disposition que cette personne avait», a déclaré le ministre.
L’homme, qui n’a pas tiré, s’est approché de Cristina Fernandez au milieu de la foule qui l’attendait pour lui exprimer son soutien.
Des centaines de personnes se rassemblent tous les jours depuis la semaine dernière dans le quartier de Recoleta devant le domicile de Cristina Fernandez peu après qu’un procureur ait requis 12 ans de prison pour corruption contre elle.
Suite à la tentative d'attentat contre la vice-présidente argentine, divers dirigeants, organisations et personnalités du pays ont exprimé leur rejet catégorique de cette agression.
Sur le réseau social Twitter, le ministre argentin des Affaires étrangères, Santiago Cafiero, a déclaré que l'attaque contre la vice-présidente Fernández "est l'acte de violence politique le plus grave depuis le retour de la démocratie".
A La Havane, le président cubain Miguel Díaz-Canel a exprimé sur Twitter sa consternation face à la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine Cristina Fernández alors qu'elle saluait la population devant son domicile.
Miguel Díaz-Canel a confirmé sa solidarité avec la vice-présidente, le gouvernement et le peuple argentins.
Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a également condamné l'attaque et il a exprimé le soutien de notre pays au gouvernement et au peuple du pays sud-américain.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, les anciens président du Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva, de la Bolivie, Evo Morales et de l’Équateur, Rafael Correa ont également condamné la tentative d’assassinat.
