La Havane, 7 sept. (RHC)- 7 autres communautés indigènes paraguayennes se sont jointes ce mardi à la marche sur Asunción pour la défense de leurs territoires traditionnels.

Des centaines de manifestants réclament justice depuis le 31 août dernier devant l’Institut indigène paraguayen, pour la possession de leurs territoires et des améliorations en matière d’éducation et de santé.

Wilson Centurión, dirigeant de Nueva Esperanza, ainsi que d'autres membres des sept communautés récemment arrivées de Caaguazú, et d'autres représentants de groupes indigènes, affirment que les autorités "ne font que promettre mais ne tiennent pas leurs promesses", ce qui justifie - selon eux - ces mesures de force dans la capitale.

L'une des principales revendications des participants à la manifestation est la mise en place d'un groupe de travail avec la participation de diverses institutions, car - selon eux – l’Institut des indigènes paraguayens ne dispose pas de fonds suffisants pour répondre à leurs demandes.

Cette institution "s'est engagée à nous fournir des terres", mais c'est le ministère des Travaux publics et des Communications qui devrait résoudre les problèmes tels que l'amélioration des routes, même si dans la pratique "il ne le fait pas".

Les populations indigènes du Paraguay vivent dans une extrême pauvreté et l'exclusion sociale après que leurs territoires aient été usurpés au XIXe siècle par de grands propriétaires terriens et d'autres intérêts privés locaux et étrangers.

Source: Prensa Latina