La Havane, 14 sept. (RHC)- Le gouvernement et le mouvement indigène équatorien ont décidé d’installer ce mercredi deux nouvelles tables de négociations pour discuter des droits et de la sécurité collectifs, ainsi que de la justice, au milieu d'un dialogue qui dure depuis deux mois.

"La question des réparations complètes pour les personnes touchées sera discutée ici, dans ce cas en raison de toute la violence de l'État pendant les 18 jours de manifestations en juin", a déclaré Leonidas Iza, président de la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur (CONAIE), lors d'une conférence de presse.

Le dialogue a débuté le 13 juillet, conformément aux dispositions contenues dans l'Acte de paix signé par le pouvoir exécutif et le secteur indigène, force qui a appelé à la grève nationale, à laquelle se sont joints de nombreux secteurs sociaux, réclamant des solutions aux problèmes urgents des citoyens équatoriens.

L'ordre du jour des négociations, qui doivent durer jusqu'en octobre, comprend dix questions, dont quatre seulement ont été conclues: l'aide financière, le développement productif, le contrôle des prix et l'extractivisme.

Leonidas Iza a toutefois rappelé que celle relative aux subventions aux carburants, qui a suscité le plus de controverses, reste ouverte.

Les questions de l'emploi, de la santé et de l'éducation sont toujours en suspens et devraient faire l'objet d'une analyse au cours de la semaine prochaine.

Depuis le début du dialogue, le mouvement indigène accuse le gouvernement de manque de volonté politique pour offrir des solutions réelles aux problèmes soulevés par les pauvres.

Néanmoins, ils insistent sur le fait qu'ils respecteront les dates convenues dans l'Acte pour la Paix et arriveront au terme des pourparlers, pour ensuite définir les prochaines étapes.

Source: Prensa Latina