La Havane, 19 sept. (RHC)- Le président du Chili, Gabriel Boric, a estimé ce dimanche que le différend concernant le report des lettres de créance de l'ambassadeur d'Israël était clos.

Lors d'une apparition au Palais de La Moneda à l'occasion des fêtes nationales, le président a été interrogé par la presse sur la situation.

«Ce qui s'est passé, a-t-il expliqué, trouve son origine dans le meurtre d'un mineur palestinien en Cisjordanie lors d'une opération de l'armée de Tel-Aviv».

«Nous, a-t-il dit, nous sommes un peuple et un pays qui est en faveur de la contribution à la paix et dans le contexte de cette question, nous avons toujours dit que le droit international doit être respecté ainsi que les frontières de 1967», faisant référence aux frontières qui existaient avant la guerre dite des six jours.

Gabriel Boric a également adressé un message aux membres de la communauté juive de ce pays et les a assurés que "comme chaque Chilien et chaque personne vivant dans notre pays, personne ne sera jamais persécuté ou intimidé en raison de ses idées, de sa vision du monde ou de sa politique".

De notre point de vue, a déclaré le président, l'impasse a été surmontée après la publication d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

En ce qui concerne son voyage aux États-Unis, où il participera à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a souligné l'importance d'expliquer à la communauté internationale comment se poursuit le processus constitutionnel, suite à la décision prise par le peuple chilien lors du référendum du 4 septembre.

Il a déclaré qu'il aborderait certains principes fondamentaux, tels que le respect sans restriction des droits de l'homme, la vocation latino-américaniste du Chili et la crise climatique.

Source: Prensa Latina