La Havane, 21 oct. (RHC)- L'ancien président équatorien, Rafael Correa, a dénoncé ce jeudi en Argentine la persécution généralisée et systématique des dirigeants de gauche en Amérique latine dans le cadre d'un plan élaboré par la droite avec le soutien des États-Unis.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision C5N, Rafael Correa a condamné la manipulation, les mensonges et les discours de haine diffusés par les grands médias, des actions qui ont servi de base à des agressions telles que le coup d'État contre Evo Morales en Bolivie et la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine, Cristina Fernández.

«J'ai été condamné pour influence psychique un jour avant de m'inscrire comme candidat. Ils m'ont empêché de retourner dans mon pays et ont fait de Guillermo Lasso le président, a-t-il dit.

Ils nous ont volé notre réputation, notre liberté, notre stabilité et notre démocratie. Ils ont emprisonné Luiz Inácio Lula da Silva pour que Jair Bolsonaro puisse gagner au Brésil. Trop c'est trop", a-t-il déclaré.

L'ancien chef d'État a affirmé que tout fait partie d'un plan bien articulé et patiemment préparé avec la participation des États-Unis et il a souligné que dans ces cas, il n'y a pas de coïncidences.

Ils essaient d'obtenir ce qu'ils ne peuvent pas obtenir par les urnes, mais ils ne pourront pas changer le cours de l'histoire. Tôt ou tard, les gouvernements progressistes reviendront et nous continuerons à nous battre pour sortir enfin la région du sous-développement, a-t-il déclaré.

Source: Prensa Latina