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La Havane, 3 nov. (RHC)- Des travailleurs syndiqués boliviens ont exigé ce mercredi la démission du gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, lors d'une marche qui s'est terminée au monument Chiriguano par un rassemblement rejetant la grève illimitée.

La marche a eu le soutien d’autres secteurs de la société à Santa Cruz. Le gouverneur, Luis Fernando Camacho et le président du Comité pro-civique de Santa Cruz, Romulo Calvo, ont convoqué une grève indéfinie sous prétexte de rejeter la décision du gouvernement de fixer à 2024 la réalisation du recensement de la population et du logement.

Cependant, Luis Fernando Camacho a mobilisé des centaines de membres de l'Union paramilitaire de la jeunesse du département, qui ont lancé une attaque de plusieurs heures contre la population de la municipalité de La Guardia, qui bloque pacifiquement une route en signe de rejet de la grève.

Les chaînes de télévision nationales ont montré comment ils sont partis de la coopérative Cotas et sont arrivés dans des véhicules conduits par ces escadrons, qui étaient en possession de fusées éclairantes et d'engins pyrotechniques de grande puissance, de massues avec des clous et d'instruments tranchants et coupants.

Au cours de ces actions agressives, ils ont crevé des pneus, détruit six véhicules de patrouille de la police, et l'un d'entre eux présentait même un trou, que le vice-ministre de la Sécurité citoyenne, Roberto Ríos, a attribué à une blessure par balle.

En outre, ils ont attaqué, pillé et laissé des dégâts importants au siège du commandement de la police dans la municipalité de La Guardia.

Neuf membres des groupes paramilitaires ont été arrêtés et font l'objet d'une enquête.

Source: Prensa Latina