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La Havane, 12 nov. (RHC)- Le Congrès du Pérou, contrôlé par l’opposition de droite, a cité ce vendredi le président Pedro Castillo à comparaître dans 5 jours seulement dans le cadre d’un procès politique intenté contre lui pour «trahison à la Patrie».

Après deux tentatives échouées pour évincer le président Castillo du pouvoir, pour incapacité morale permanente, le Congrès se sert maintenant des accusations lancées par un groupe de politiciens et d’avocats d’extrême-droite.

Ceux-ci invoquent le code pénal  qui punit quiconque "pratique un acte visant à soumettre la République, en tout ou en partie, à une domination étrangère ou à rendre une partie de celle-ci indépendante", ce que Castillo aurait fait en évoquant la possibilité d'accorder à la Bolivie un débouché sur la mer.

La défense du président Castillo ainsi que des experts et des analystes juridiques, y compris des opposants au gouvernement, considèrent que l'accusation n'a pas de fondement juridique, car la trahison est commise par des actions ou des décisions légales, qui dans ce cas n'existent pas.

Source: Prensa Latina