La Havane, 26 nov. (RHC)- Les sénateurs du Front pour tous ont rejeté ce vendredi le rejet par la Cour fédérale de l’Argentine de la demande de la vice-présidente Cristina Fernández de retirer la juge María Eugenia Capuccheti du procès concernant la tentative d'assassinat dont elle a été victime.

Ses avocats, José Manuel Ubeira et Marcos Aldazabal, ont présenté cette semaine devant le tribunal les éléments qui justifient leur demande, notamment les irrégularités, l'arbitraire, le manque d'impartialité, la paralysie des enquêtes et une série de négligences.

La décision du juge Leopoldo Bruglia (nommé par l'ancien président Mauricio Macri) est très grave. Cela empêche la connaissance de la vérité et l'accès à la justice pour la vice-présidente, qui a été victime d'une tentative d'assassinat par des militants d'extrême droite le 1er septembre, indique un communiqué des législateurs.

Maria Eugenia Capuchetti a rejeté la plupart des preuves demandées par la partie plaignante et n'a pas épuisé toutes les pistes d'investigation après l'agression frustrée, sans parler de l'épisode malheureux dans lequel la mémoire du téléphone portable du principal accusé de l'agression (Fernando Sabag) a été effacée sans explication et en garde à vue, ajoute le communiqué.

Il souligne également qu'il s'agit d'une attitude qui ne peut s'expliquer que par des sympathies politiques.

Les sénateurs ont également exprimé leur préoccupation quant au comportement de certains juges qui, au lieu de chercher à clarifier des faits d'une telle importance, donnent l'impression de vouloir les dissimuler.

Source: Prensa Latina