La Havane, 2 déc. (RHC)- Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a confirmé ce jeudi qu'il avait accepté la proposition de son homologue colombien, Gustavo Petro, d’organiser une réunion au Sommet à Bogota sur le crime organisé et le trafic de drogue.

En réponse à une question d’un journaliste sur le sujet, le président Lopez Obrador a déclaré que l'objectif serait de se concentrer davantage sur la prévention que sur la répression, afin que les gens, en particulier les jeunes, puissent se consacrer à de nombreuses activités licites et non à des activités illicites comme le trafic de drogue.

Il a révélé qu’il a accepté la proposition de Gustavo Petro. «Nous avons convenu de nous rencontrer probablement en Colombie, et qu'il inviterait d'autres présidents d'Amérique latine et des Caraïbes.

Nous n'avons pas défini la date de la réunion ni l'ordre du jour, mais nous allons d'abord nous réunir le 14 à Lima, au Pérou, pour discuter du sommet de l'Alliance du Pacifique et remettre la présidence tournante au président Pedro Castillo.

Le président mexicain a déclaré qu'il en avait déjà parlé à Gustavo Petro. Il a confirmé la participation du président chilien Gabriel Boric, et précisé qu’il reste à confirmer si le président de l'Équateur, Guillermo Lasso, ira".

Andrés Manuel Lopez Obrador a d’autre part révélé que l'agenda de la visite au Mexique du président des États-Unis, Joe Biden, et du Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, commence déjà à être établi pour les 9 et 10 janvier pour le sommet du Nord.

Le Sommet régional proposé par le président Gustavo Petro sur le trafic de drogue aurait lieu par la suite.

Andrés Manuel Lopez Obrador a confirmé son engagement envers son homologue colombien qu’il a qualifié de dirigeant très responsable.

Ils ont une grande expérience de la question du trafic de drogue, des dommages causés par la drogue, et il existe de nombreux plans pour lutter contre ce phénomène de manière différente de ceux qui ont échoué jusqu'à présent, et nous sommes d'accord avec Petro sur ce point, a-t-il dit.

Il apporte ce plan et nous pensons qu'il est important d’aborder la question non seulement avec la vision des États-Unis, qui est très différente, mais avec la vision de l'Amérique latine.

Il ne s'agit pas d'une confrontation, mais plutôt d'une analyse de la manière dont nous pourrions nous attaquer à ce problème, afin qu'il n'y ait pas de violence, que les gens ne perdent pas la vie à cause de la criminalité organisée, et traiter ses causes en investissant dans des programmes sociaux et de bien-être.

Source: Prensa Latina