Gaza, 14 août (RHC-EFE)- Israël a lancé une nouvelle attaque contre Gaza quelques heures après qu'une nouvelle trêve de trois jours ait été décrétée. Tel Aviv a tenté de justifier cette nouvelle agression en évoquant des tirs de roquettes en provenance de Gaza.

Mercredi, un cessez-le-feu de trois jours, avait été signé au Caire entre Israël et le Hamas avec la médiation de l'Égypte. Aujourd'hui, ce cessez-le-feu a été étendu à 5 jours afin de permettre aux négociateurs de poursuivre leurs tractations.

Dans la matinée de ce jeudi, une délégation du gouvernement unifié de Palestine s'est rendue à Ramallah, afin de mener des consultations avec les principaux leaders politiques du pays. La délégation israélienne a fait de même à Tel Aviv.

Par ailleurs, le leader du Fatah, Al-Ahmed, a averti que la partie palestinienne exige le retrait de l'armée israélienne de Gaza, la fin des attaques aériennes et du blocus et la libération des prisonniers palestiniens, comme condition à un cessez-le-feu permanent.

Sept autres points sont sur la table des négociations. Israéliens et Palestiniens discutent entre autres de l'autorisation pour les pécheurs palestiniens de mener leurs activités à 12 milles nautiques de la côte méditerranéenne, de l'entrée quotidienne de 250 camions de marchandises à Gaza et du nombre de permis octroyés aux habitants de Gaza pour traverser la frontière à Erez.

L'Autorité Palestinienne revendique la gestion des transferts monétaires entre la Cisjordanie et Gaza et le contrôle de postes frontaliers. Pour sa part, Israël demande la démilitarisation totale de la bande de Gaza.

L'offensive israélienne, qui a commencé le 8 juillet dernier, a coûté la vie à près de 2000 Palestiniens, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées. 64 militaires et 3 civils sont morts, côté israélien.